CICATRICES CHÉLOÏDES
et HYPERTROPHIQUE
(keloids, hypertrophic
scars)
Ces lésions
fibroblastiques bénignes mais indésirables font suite à
des traumatismes divers, qu'ils soient "volontaires" (exérèse,
thoracotomie, césarienne, vaccin, piercing...) ou non (brulûres,
acné sévère...)
Les particularités
cliniques et évolutives sont résumées plus bas.
Traitement : il dépend de la localisation
et de l'inconfort lié à la lésion.
Pour la quasi-totalité des chéloïdes, la reprise chirurgicale est déconseillée : la récidive voire l'aggravation
sont la règle. On proposera :
- cryothérapie
répétée,
- injection in
situ d'un corticoïde retard à l'aiguille (triamcinolone acétonide
DCI 40mg/ml),
renouvelée selon la réponse
(prudence chez l'enfant ou l'adolescent, risque d'atrophie ou de vergétures
péri-lésionnelles),
- vêtement, pansement ou clip de compression,
- massage-pétrissage fort par le patient quelques minutes par jour,
- rarement, association chirurgie + curiethérapie interstitielle immédiate,
- des plaques souples de silicone maintenues 24h/24 par adhésif sont
disponibles; l'efficacité réelle du silicone est contestée,
ou tout du moins non expliquée (effet occlusif ?)
En conclusion, il est important de peser l'indication d'exérèse
d'une lésion bénigne ou jugée "inesthétique"
par un patient, s'il s'agit des épaules, de la région pectorale
et pré-sternale, du dos. Informer le patient du risque cicatriciel chéloïdien
imprévisible, et ce malgré la qualité technique du geste
opératoire.
Sommaire...
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Lésion n°4: cicatrice hypertrophique. |
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Lésion n°4: au 5ème mois de traitement occlusif par pansement siliconé : aplanissement et palissement. |
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