ÉRYTHÈME
NOUEUX |
Vous demandez en priorité
une radiographie thoracique : adénopathies hilaires non compressives
bilatérales.
L'association d'un érythème noueux (EN) à ces adénopathies
dans un contexte fébrile constituent le syndrome de Löfgren, inaugural
d'une sarcoïdose, habituellement de bon pronostic.
L'érythème noueux est caractérisé par ces nouures
des membres inférieurs, d'évolution par définition courte
(3 à 6 semaines) (1). Des nodules d'âge différent
se succèdent, en passant du rouge au vert-jaunâtre, sans abcédation,
ni ulcère, ni écoulement, ni cicatrice. L'orthostatisme aggrave
la douleur et favorise les poussées.
La biopsie n'est pas utile dans les cas typiques. Il s'agit histologiquement
d'une hypodermite concernant les septa interlobulaires, par opposition aux panniculites,
où l'inflammation prédomine aux lobules graisseux (maladie de
Weber-Christian, déficit en alpha1 anti-trypsine, lupus profond etc...).
Les étiologies
chez l'adulte sont rassemblées dans
le Tableau
1. Chez l'enfant, les infections des voies respiratoires supérieures
en particulier à streptocoque seraient la première cause d'EN,
aucune cause n'étant retrouvée dans moins de 50% des cas (2).
Chez l'adulte, hormis le traitement étiologique,
le traitement
symptomatique
peut comporter :
- repos, antalgiques mineurs, ou
- iodure de potassium per
os, 300 à
900 mg/jour pendant 5 à 10 jours, ou
- anti-inflammatoires non stéroïdiens (p.ex. indometacine DCI), ou
- colchicine DCI 1 à 2 mg/j (4).
Sommaire...
|
AVERTISSEMENT Copyright
: Tous les textes et photos de ce site sont la propriété
des auteurs. REPRODUCTION
NON AUTORISÉE