FOLLICULITE à CANDIDA ALBICANS
(folliculitis, candida albicans)

Cette levure saprophyte des voies digestives est pathogène sur la peau, à la faveur de circonstances favorisantes : obésité, plis "profonds" et humides, mais aussi diabète, déficit immunitaire... qu'il faut dépister et contrôler pour limiter les récidives après traitement. La balanite chronique à candida albicans peut évoluer vers un phimosis, elle nécessite une recherche de diabète sucré. Elle est signe de diabète mal équilibré chez le diabétique connu (
1).
Cliniquement, c'est l'association du caractère très prurigineux, de pustules, d'érosions entourées d'une collerette périphérique qui doit faire évoquer le rôle une candidose (voir
photo n°3).
Les traitements locaux imidazolés peuvent être insuffisants : un prélévement de poils et de squames confiés au laboratoire permet la mise en culture et la réalisation d'un antifongigramme. Ceci permet d'adapter le traitement
per os : p.ex. kétoconazole DCI, ou terbinafine DCI, ou itraconazole DCI... pendant 2 à 4 semaines.
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Ci-contre, érosions cernées par une collerette desquamative, prurit et brulûres, très évocateurs d'une candidose cutanée.

Image n°3


Ci-contre,
patiente de 67 ans, intertrigo prurigineux rapidement extensif des plis sous-mammaires.
Le prélèvement pour culture mycologique retrouve un candida krusei. Cette photo illustre tous les stades : pustules (en bas et à droite), érosions d'extension centrifuge avec leur collerette périphérique. Les lésions initiales sont apparues au fond du pli.

(C) E. PIERARD
http://dermatologie.free.fr

 


Référence:
(1) Champion RH, Burton JL, Burns DA, et al: Textbook of Dermatology. Boston, Mass: Blackwell; 1998: chap. 31 et 59.


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