FOLLICULITE à CANDIDA
ALBICANS
(folliculitis, candida
albicans)
Cette levure saprophyte des voies digestives est pathogène sur la peau,
à la faveur de circonstances favorisantes : obésité, plis
"profonds" et humides, mais aussi diabète, déficit immunitaire...
qu'il faut dépister et contrôler pour limiter les récidives
après traitement. La balanite chronique à candida albicans peut
évoluer vers un phimosis, elle nécessite une recherche de diabète
sucré. Elle est signe de diabète mal équilibré chez
le diabétique connu (1).
Cliniquement, c'est l'association du caractère très prurigineux,
de pustules, d'érosions entourées d'une collerette périphérique
qui doit faire évoquer le rôle une candidose (voir photo n°3).
Les traitements locaux imidazolés peuvent être insuffisants : un
prélévement de poils et de squames confiés au laboratoire
permet la mise en culture et la réalisation d'un antifongigramme. Ceci
permet d'adapter le traitement per
os : p.ex. kétoconazole DCI, ou terbinafine
DCI, ou itraconazole DCI... pendant 2 à 4 semaines.
Sommaire...
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Ci-contre, érosions cernées par une collerette desquamative, prurit et brulûres, très évocateurs d'une candidose cutanée. |
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(C)
E. PIERARD |
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Référence:
(1) Champion RH, Burton JL, Burns DA, et
al: Textbook of Dermatology. Boston, Mass: Blackwell; 1998: chap. 31 et 59.
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